lundi 19 mars 2012

Communiqué de l’Intersyndicale de Florange :

L’intersyndicale CFDT – CGT - FO de l’usine ArcelorMittal de Florange réagit publiquement après les propos du candidat-Président Nicolas Sarkozy.

Nos organisations syndicales sont représentatives de 75% des salariés de notre entreprise avec un taux de participation aux dernières élections professionnelles de 93% !

• Quel déni de Démocratie de nous qualifier de minoritaire.
• Notre lutte n’a qu’un seul objectif : obtenir le redémarrage et les garanties nécessaires pour l’avenir de nos installations « mises à l’arrêt temporaire …» donc de nos emplois.

Il y a urgence à satisfaire cette demande car de nombreuses entreprises sous traitantes sont déjà en dépôt de bilan ou s’y préparent.

Nos installations, nos salariés souffrent de ces arrêts « temporaires » sans cesse reconduits …. Jusqu’à quand ?

Notre direction nous a fait la démonstration que passé le 2éme trimestre, il sera illusoire de compter redémarrer la filière liquide de Lorraine et le secteur Packaging.

La délégation syndicale qui s’est heurtée à la brutalité policière dès son arrivée sur le sol parisien et après les propos du Chef de l’Etat tout au long du week-end sur la légitimité des élus du personnel et des « Vrais syndicalistes ?!» qui selon lui existent outre-rhin…
Ses propos sont indignes d’une démocratie socialement responsable, faut il lui rappeler qu’il est (au moins pour 7 semaines encore !) le garant des institutions.

Cependant, cette caricature laissée au dialogue social ne semble pas repousser une organisation syndicale minoritaire qui doit se rendre ce jour à Paris.

L’intersyndicale réaffirme sa volonté de dialogue dans la Dignité !
Sans violence ! Dans le respect des Hommes et des Institutions Représentatives du Personnel.


...

1 commentaire:

Jacques MARSICK a dit…

Le combat que vous menez est essentiel. C'est tout un pan de l'industrie de ce pays qui est en jeu au delà de la question de vos emplois. Ce sont aussi des savoir-faire qui disparaissent. La désindustrialisation du pays est dramatique. Comment lutter contre la concurrence si nous n'avons plus d'outils de production ? Oui, il faut continuer le combat. Ce gouvernement n'a rien fait, bien au contraire. Je ne suis pas expert mais il paraît invraisemblable qu'on ne fasse rien pour stopper l’hémorragie.
Chaque fois que j'en ai l'occasion, je parle de votre combat. Ce n'est pas grand chose mais il me semble qu'il faut sans cesse rappeler à nos compatriotes que des solutions existent et que rien n'est inéluctable si une vraie volonté politique se manifeste et agit.
En toute amitié,
Jacques Marsick 47520 Le Passage d'Agen