jeudi 31 mai 2012

C.C.E. PARIS LE 01 JUIN 2012 :

Le Comité Central d’Entreprise d’AMAL est convoqué en séance extraordinaire à SAINT DENIS le VENDREDI 1er JUIN 2012, avec à l’ordre du jour la poursuite des arrêts « temporaires » de la filière liquide et de l’étamage 2 pour la période du 2ème semestre 2012. L’intersyndicale appelle à un rassemblement du personnel de Florange devant les bureaux de SAINT DENIS pour revendiquer le redémarrage de toutes nos installations mises à l’arrêt. Pour ce faire, des bus partiront de Florange Vendredi matin 1er juin à 5 H devant les locaux syndicaux, le Combat Continu !
ArcelorMittal a prolongé de six mois l'arrêt des... par BFMTV

vendredi 25 mai 2012

Guy Carlier à Florange :

Guy Carlier a tenu son engagement. Mercredi soir, en spectacle à La Passerelle de Florange, l’humoriste a versé à l’intersyndicale CFDT -CGT-FO d’ArcelorMittal, la pige d’une chronique qu’il avait consacrée aux sidérurgistes dans un magazine télé. Un montant qu’il a multiplié par deux grâce à l’écriture, généreuse elle aussi, d’une journaliste. « Au lieu de 1 000 €, elle a écrit 2 000 € et m’a, au final, donné l’occasion d’avoir du panache ! » (R.L. du 25 mai 2012). Merci Guy Carlier.

mardi 22 mai 2012

ACTION DU 22 MAI 2012 :

Depuis 07h30 ce matin l'Intersyndicale bloque la voie ferrée qui alimente en brames de Dunkerque le Train à chaud. Notre Combat Continu!

samedi 19 mai 2012

VENDREDI 18 MAI 2012 / RENCONTRE A FLORANGE :

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a réservé vendredi sa première visite en tant que ministre aux salariés de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle), leur assurant que le nouveau gouvernement tiendrait ses engagements pour sauvegarder l'emploi. "Des choses peuvent changer. François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont pris des engagements, ils les tiendront. En travaillant avec l'intersyndicale, les élus locaux et les autres pays européens, on peut trouver des solutions", a affirmé Mme Filippetti, également députée de la Moselle depuis 2007. Accueillie avec un enthousiasme certain par une centaine de salariés installés sous une tente à l'entrée du site de production, la nouvelle ministre a souligné qu'il s'agissait de sa première visite en tant que membre du gouvernement, "à titre amical, et non officiel". Une attention qui n'a pas échappé au leader syndical CFDT Edouard Martin, qui s'est réjoui que la ministre de la Culture "préfère réserver sa première visite à Florange plutôt qu'à Cannes, même si ici, on est en train de vivre un mauvais polar". "Sarkozy nous avait accueillis avec la bombe lacrymo, Filippetti nous ramène le champagne", s'est exclamé le leader syndical en trinquant avec la ministre. "On s'était promis que, si elle devenait ministre, on boirait un verre ensemble. Aujourd'hui, c'est chose faite", s'est-il félicité. "Aurélie, tu fais partie de celles qui nous ont suivis dès le premier jour de notre mouvement. C'est un peu nous qui sommes reconnus à travers ta nomination au gouvernement", a dit M. Martin. "On va te nommer porte-parole des +ArcelorMittal+!", a-t-il souri, devant les salariés qui ont longuement applaudi et félicité la nouvelle ministre. Mme Filippetti a assuré que "le gouvernement et le président de la République (étaient) derrière les +Arcelor+", et signé un manifeste appelant à la défense de la sidérurgie en Lorraine. "Après les promesses non-tenues de Nicolas Sarkozy, on a de l'espoir avec François Hollande: on attend qu'il mette toute la force de l'Etat pour faire ce qui peut être fait", s'est enthousiasmé le secrétaire adjoint de la CFDT du site d'ArcelorMittal, Frédéric Weber. "L'un de nos principaux leviers, c'est le rapport de force. On a déjà vu que le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, n'acceptait plus ce que faisait Mittal. Si notre lobbying se poursuit, ça obligera Mittal à réfléchir à deux fois", a-t-il poursuivi. Lors d'une visite à Florange le 27 février, M. Hollande s'était engagé, s'il était élu, à présenter une loi qui obligerait un industriel se désengageant d'une usine française à la céder à un repreneur. Il avait aussi soutenu le projet pilote de captage-stockage de CO2 (Ulcos) conditionné à un accord de l'Union européenne qui pourrait intervenir à l'automne. Les métallurgistes perturbent depuis le 20 février l'activité de l'aciérie mosellane pour obtenir le redémarrage des deux hauts-fourneaux en sommeil depuis plusieurs mois. La direction assure que cette mise en veille temporaire est causée par une baisse conjoncturelle de la demande mondiale d'acier. Si l'ambiance vendredi était à la fête, les salariés ont promis de rester vigilants: "Si (le ministre du Redressement productif) Arnaud Montebourg déconne, on t'appellera pour lui rappeler qu'on existe", a dit Edouard Martin à Aurélie Filippetti. Nouvel Observateur (18 mai 2012)

lundi 14 mai 2012

ACTION / LETTRE OUVERTE DE L'INTERSYNDICALE

Madame, Monsieur, Vous êtes candidat(e) aux Elections Législatives qui se dérouleront les 10 et 17 juin prochains. Vous avez, d’une manière ou d’une autre, soutenu l’action des syndicats pour sauver l’usine sidérurgique d’ArcelorMittal Florange. Or, lors de l’Assemblée Générale des Actionnaires du 8 mai dernier, Aditya MITTAL a annoncé qu’il prendrait une décision quant à l’avenir de Florange à l’été prochain. Nous savons par expérience que la date choisie pour ce genre d’annonce n’augure rien de bon pour notre avenir. Nous pensons qu’un front commun des Elus et candidats lorrains est indispensable. Afin de réfléchir aux modes d’actions communes, nous souhaiterions vous rencontrer très prochainement. Les syndicats de Florange réinstallent la tente du « Village Gaulois » devant l’entrée des usines à froid au portier de Sainte-Agathe (Florange). Nous y organiserons un débat public Mercredi 16 mai 2012 à 14 h 00 Comptant sur votre présence, nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en nos respectueuses salutations.

jeudi 10 mai 2012

Demande de Rencontre avec Mr le Président François HOLLANDE :

Les ouvriers de l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle), réunis aujourd'hui en intersyndicale, ont contacté François Hollande dans l'espoir d'un entretien et attendent désormais une réponse du nouveau président, ont-ils indiqué à l'AFP. "Lors de la campagne, il nous avait dit que s'il était élu président, nous aurions un entretien: nous lui avons donc demandé aujourd'hui un rendez-vous", a expliqué à l'AFP Jacques Minet, secrétaire CFDT de l'usine de Florange. Lors d'une visite aux ouvriers métallurgistes le 27 février, M. Hollande s'était engagé à présenter une loi qui obligerait un industriel se désengageant d'une usine française à la céder à un repreneur, une proposition bien accueillie par les salariés de l'usine. Le nouveau président de la République avait également affiché son soutien au projet pilote de captage-stockage de CO2, dit "Ulcos", conditionné à un accord de l'Union européenne qui pourrait intervenir l'été prochain. Les ouvriers d'ArcelorMittal ont en outre rencontré leur direction mercredi après-midi et ont obtenu le départ d'un service externalisé de personnels de sécurité mis en place aux abords de l'usine depuis deux mois. "Dès le début du conflit, une quarantaine de +gros bras+ d'une société extérieure ont été mis en place pour protéger les bureaux. La direction s'est engagée à s'en séparer d'ici la fin de la semaine", a indiqué M. Minet. Vendredi, de brèves échauffourées avaient opposé quelque 200 ouvriers et des gardes de sécurité dans les locaux administratifs, faisant deux blessés parmi les métallurgistes. Les heurts s'étaient produits lorsque les métallos avaient fait irruption dans une salle des "grands bureaux" où se tenait un comité d'entreprise extraordinaire.

mardi 8 mai 2012

Les métallos français en colère ...

Les métallos français en colère devant le siège d'ArcelorMittal: Alors que se tenait l'assemblée générale d'ArcelorMittal au siège du groupe à Luxembourg, une centaine de métallurgistes français ont manifesté à grand bruit mardi matin, bloquant l'avenue de la Liberté...
Le Combat continu !

samedi 5 mai 2012

C.E. EXTRA DU 04 MAI 2012 :

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le comité d’établissement extraordinaire très agité d’hier n’a pas apporté de réponse à l’inquiétude des salariés d’ArcelorMittal, à Florange. Ce CE, organisé afin d’éclaircir les choix de la direction sur les transferts de production de 15 000 tonnes du packaging (emballage) vers d’autres sites du groupe, laisse les représentants du personnel perplexes. « Où est la stratégie industrielle dans le packaging ? Mittal concentre sa production sur les sites les plus rentables au détriment de Florange », regrette Fréderic Weber (CFDT). Yves Fabbri (CGT) ne voit rien venir, si ce n’est le signe très inquiétant « d’une réflexion engagée par le groupe sur le site de Florange. Un site pour lequel on ne compte plus les coups portés par la direction d’ArcelorMittal ». La seule réponse sur les commandes transférées ailleurs, livrée par le directeur Thierry Renaudin aux salariés qui ont envahi la salle du CE est, selon François Pagano (CFE/CGC), « qu’à Liège tout comme à Basse-Indre, il fallait préserver une ligne de production afin d’éviter un drame social ! » On est bien loin des préconisations du rapport Secafi ordonné dans le cadre du droit d’alerte. Un rapport qui appelle à relancer les lignes de production du packaging, en redémarrant le haut fourneau de Florange pour reconquérir les parts de marché perdues au profit des concurrents. Ce qui permettrait de retrouver le niveau de 1,6 Mt, tout en privilégiant des produits techniques. Ce redémarrage est surtout espéré par les syndicats, cet été, afin de compenser l’arrêt, pour révision, du haut fourneau 2 de Dunkerque. Enfin, les représentants du personnel attendent que le groupe engage rapidement une enveloppe de 4 M€ pour lancer les premiers essais de simulation sismique du projet Ulcos. « Il faudra bien qu’on les trouve », aurait répondu Thierry Renaudin. R.L. DU 05 MAI 2012 Une réunion s’est tenue ce vendredi 4 mai, à la demande des organisations syndicales, à la suite d’informations concernant l’affectation d’une partie des commandes de clients de l’activité packaging. La direction de Florange a rappelé que ces affectations s’inscrivaient dans les processus de répartition des commandes, tenant compte des équilibrages de charges des lignes en activité de la division Nord dans un contexte de chute du carnet export. Dans cette répartition, la ligne d’étamage 3 de Florange est chargée au maximum de ses capacités en quatre équipes. Tombé hier soir peu après 20h, ce laconique et désincarné communiqué de la direction d’ArcelorMittal France, fort ressemblant au précédent (lire nos précédentes éditions), fera bondir à nouveau les centrales syndicales. Elles qui ont mouillé la chemise pendant des semaines pour obtenir des réponses précises quant au devenir du site florangeois resteront cette fois encore sur leur faim. Surtout que la journée de vendredi a déjà failli mettre les Grands Bureaux en état de siège, alors que direction et militants étaient réunis en comité d’entreprise extraordinaire. Le chemin jusqu’à la salle de réunion a été semé d’embûches, de heurts et de mots fleuris échangés entre les gardes privés des dirigeants et les quelque 200 manifestants. Deux blessés parmi les syndicalistes prendront rapidement la direction de l’hôpital Bel-Air de Thionville. « On est obligé d’encaisser des coups pour discuter avec notre patron, s’emporte Frédéric Weber, de la CFDT. La facture est chère. » Pour Jean Mangin, de la CGT, « le constat est édifiant. La direction organise la raréfaction des commandes. Elle n’a qu’une vision de rentabilité à très court terme. Nous savons tous que planent de fortes menaces sur la filière packaging. Qu’elle nous le confirme. » Le projet Ulcos apparaît bien lointain Face à ces interrogations, le directeur du site florangeois n’a pas sourcillé. Plutôt pas très à l’aise en début d’entretien, Thierry Renaudin finira par retirer veste et cravate, au terme d’un long échange avec les salariés. A peine concédera-t-il que « le carnet de commandes n’appartient pas au site florangeois », et qu’il appartient à la Baie du Nord « de les distribuer ». Sous-traitants en difficultés ou découragés, clients perdus, installations qui manqueraient d’entretien, les quatre millions nécessaires indispensables à l’étude des sols pour lancer le projet Ulcos, devenu bien lointain… Autant de questions qui ont manqué de contenu dans les répliques, selon les syndicats. A ce jour, il n’y a pas pléthore de scénarios qui se dessinent à Florange. La métallurgie lorraine se meurt. Sous les yeux de tous, du simple salarié jusqu’aux plus hautes sphères. R.L. DU 05 MAI 2012 ______________________________________________________________ Mardi 08 mai 2012, nous irons à Luxembourg pour l'A.G. des Actionnaires, le Combat Continu !