mardi 17 octobre 2017

Les salariés de Gepor bloquent la gare de frêt d'ArcelorMittal Florange



Les salariés de Gepor bloquent la gare de frêt d'ArcelorMittal Florange

Par Cécile SouléFrance Bleu Lorraine NordLundi 16 octobre 2017 à 20:14
Des salariés de Gepor qui se relayent pour bloquer les voies de la gare de fret d'Ebange
Des salariés de Gepor qui se relayent pour bloquer les voies de la gare de fret d'Ebange © Radio France - Cécile Soulé

Des salariés de Gepor, filiale à 100% d'ArcelorMittal Florange, se sont mis en grève ce lundi et bloquent toute la nuit la gare de frêt d'Ebange, qui approvisionne l'usine sidérurgique. Ils dénoncent la décision du groupe de vendre Gepor et craignent de moins bonnes conditions de travail.
Les salariés de Gepor, une filiale à 100% d'Arcelor Mittal Florange, bloquent en partie l'usine sidérurgique mosellane depuis ce lundi après-midi. Une partie des 187 salariés sont en grève à l'appel de la CFDT. Ils ont l'intention de bloquer toute la nuit la gare de frêt d'Ebange, occupée depuis ce lundi après-midi comme d'autres parties de l'usine Arcelor. Conséquence: les trains de frêt de bobines d'acier du groupe sidérurgique, mais aussi la production de la société British Steel, sont bloqués et ne peuvent pas rejoindre le port d'Illange ou inversement, approvisionner les usines.
Les salariés de Gépor veulent frapper fort parce qu'ils ont appris brutalement que leur société allait être vendue, avec, comme risque, de moins bonnes conditions de travail. Des blocages en réaction à la décision de leur maison mère, Arcelor, de vendre cette filiale à 100% du groupe sidérurgique. La décision d'externaliser Gepor a été prise en comité central d'entreprise à Paris la semaine dernière, décision confirmée par le directeur d'ArcelorMittal aux salariés, qui sont en colère de l'avoir appris brutalement:
On est déterminé à se battre jusqu'au bout" - Luis de Freitas, délégué CFDT Gepor
Ce mardi matin, les salariés de Gepor doivent rencontrer à Florange le directeur d'ArcelorMittal pour tout le nord et l'ouest de la France. Ils réclament d'être complètement rattachés à leur maison mère. "On est déterminés à se battre jusqu'au bout", affirme le délégué CFDT Luis de Freitas.

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